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Les pigments 

 

Informations données concernant chaque pigment

 

  • Nom commun (Nomenclature Color Index)

  • Origine (Organique, inorganique, minérale, animale ou végétale)

  • Composition chimique

  • Opacité/Transparence (1 = Opaque,  

  • 4 = Transparent)

  • Résistance à la lumière (I = Excellente,

  • IV = Faible)

  • Absorption (Quantité d’huile pour 100g de pigments)

  • Toxicité (A = Non toxique, D = Toxique)

  • Autres noms (Les différentes appellations historiques et marchandes)

  • À propos (Couleur, utilisation, mises en gardes…)

  • *Observations (Remarques lors de la dispersion, du broyage et de l’application de la couleur)

  • Pigments de même famille (Pigments ayant une composition chimique semblables)

Les pigments sont l’élément le plus important de la peinture. Formés de particules insolubles, c’est leur taille, leur forme et leur composition chimique qui influence l’aspect de la peinture. À l’état sec, le pigment est constitué de deux structures :

 

- Agrégats = Particules primaires

- Agglomérats = Structures plus lâches d’agrégats

 

Afin de transformer des pigments en peinture, ils doivent être dispersés dans un liant. La dispersion est la suspension et l’humidification de chaque particule (agrégats) de pigment dans un liant. Pour ce faire, il faut défaire les agglomérats par le broyage des pigments avec le liant afin d’obtenir une peinture fine.

 

Chaque pigment a un taux d’absorption d’huile différent selon la forme et les irrégularités de ses particules. La quantité de liant pour composer une peinture correspond donc à la quantité minimale d’huile que le pigment peut absorber afin de créer une pâte de texture parfaite.

 

La couleur d’un pigment est déterminée grâce à sa capacité d’absorption de la lumière. Par exemple, un pigment jaune absorbe la lumière bleu-violet et réfléchit les lumières vertes et rouges. La combinaison de rayons lumineux verts et rouges produit l’effet de jaune.

 

L’opacité d’un pigment est déterminée selon son indice de réfraction et celui de son liant. Plus l’indice de réfraction d’un pigment est haut, plus il est opaque. Plus la différence entre l’indice de réfraction du pigment et du liant est grande, plus la couleur sera opaque. Par exemple, la craie (dont l’indice de réfraction est de 1,57) devient un enduit transparent gris-blanchâtre lorsqu’elle est mélangée avec l’huile (1,48). Par contre, avec de l’eau (1,33) comme liant, elle devient très opaque et couvrante.

 

La permanence d’un pigment est déterminée par sa résistance aux changements sous l’effet de la lumière. C’est la nature chimique du pigment et la concentration du liant qui détermine sa permanence. Par exemple, à l’aquarelle, le liant est beaucoup plus léger qu’à l’huile, c’est pourquoi il faut protéger les aquarelles de l’exposition directe à la lumière.

 

Les pigments se divisent en deux principales familles :

 

  • Les pigments inorganiques 

  • Les pigments organiques 

 

 

Les pigments inorganiques:

 

  • Les terres 

  • Les pigments minéraux

  • Les pigments synthétiques inorganiques

 

 

Les pigments organiques:

 

  • Les pigments organiques naturels 

  • Les pigments organiques synthétiques 

 

La classification des pigments

 

 

  • Les pigments inorganiques : Composés d’éléments chimiques autres que le carbone

  • Les pigments organiques : À base de composé de carbone

 

 

Les pigments inorganiques regroupent les pigments qui proviennent de la terre, des minéraux et synthétiques.

 

  •  Les terres : Pigments naturels provenant du sol. (Terre d’ombre brûlée, terre d’ombre naturelle, terre de Sienne brûlée, terre de Sienne naturelle, ocre jaune, etc.

  • Les pigments minéraux : Pigments d’origine minérale naturelle. Beaucoup plus utilisés par les peintres autrefois (vermillon, lapis-lazuli, la craie, etc.)

  • Les pigments synthétiques inorganiques : Pigments minéraux qui n’existent pas de façon naturelle; ils doivent être fabriqués de façon synthétique. (Blanc de plomb, blanc de zinc, blanc de titane, jaune de Naples, bleu de Prusse, bleu de cobalt, bleu de céruléum, vert de cobalt, vert oxyde de chrome, etc.)

 

 

 

Les pigments organiques se divisent en deux parties; les pigments organiques naturels et les pigments organiques synthétiques.

 

  • Les pigments organiques naturels : D’origine animale ou végétale. Se présentent généralement sous forme de teintures solubles. Afin de les utiliser comme pigment, il faut transformer les teintures en laques en les rendant insolubles par le procédé du laquage. (Laque de garance, carmin, jaune indien, sépia, sang de bœuf, momie, etc.)

  • Les pigments organiques synthétiques : Important groupe de pigments modernes fabriqué en laboratoire composé de complexes de carbones absents de la nature.

 

 

 

Les pigments organiques synthétiques sont divisés en deux catégories : les pigments classiques et les pigments non classiques.

 

  • Les pigments classiques: Pigments ayant une structure chimique de base et qui sont produits en masse à faible coût pour l’impression. Pigments simples; mono-et di-azo et phtalocyanines de cuivre. Les pigments de type azo classiques sont composés de deux atomes d’azote en chaîne. Ils sont généralement jaunes, oranges ou rouges. Les phtalocyanines sont des pigments bleus vert qui sont très permanents et colorants.

 

  • Les pigments non classiques : Pigments plus complexes et plus difficiles à fabriquer, donc au coût plus élevé. Produits en petites quantités pour des domaines qui exigent une permanence des couleurs, comme pour la peinture automobile. Les nouveaux pigments azo sont des pigments non classiques qui dépassent largement la stabilité des pigments azo classiques (jaune de benzimidazolone). Les quinacridones sont aussi des pigments synthétiques non classiques, allant du rouge au violet, qui offrent une bonne permanence. Les anthraquinones, qui regroupent des bleus (indanthrones), des jaunes (flavanthrones), des oranges (pyranthrones) et des rouges (anthantrones), sont des pigments synthétiques organiques haut de gamme très stables. Le thioindigo (PR88), offrant une gamme allant du rouge au violet, n’est presque plus utilisé de nos jours pour des raisons de salubrité. Les pérylènes sont des pigments rouges synthétiques de haute qualité surtout utilisés pour la peinture automobile (PR224, PR179 et PR190). Les isoindolines sont des nouveaux pigments jaunes reconnus pour leur très bonne résistance à la lumière et à la chaleur. Les dioxasines sont aussi très durables; du côté des beaux-arts, on retrouve un violet (PV23). Les dioxopyrrolopyrroles sont une nouvelle gamme de pigments au pouvoir colorant extrêmement stables, dont le rouge de pyrrole (D.P.P.).

L’histoire générale des pigments

 

L’Égypte ancienne : La palette de couleurs des Égyptiens comprenait 7 couleurs; un blanc, un noir, un jaune, un rouge, un brun, un vert et un bleu. Leur blanc, qui s’est bien conservé, était un sulfate de calcium (plâtre) inutilisable à l’huile (les Égyptiens employaient plutôt une gomme comme liant). Les noirs étaient comme ceux que nous utilisons aujourd’hui : d’origine végétale ou animale, os calciné ou charbon de bois. Pour ce qui est des jaunes, des rouges et des bruns, ils utilisaient de l’ocre (terre naturelle ou terre brulée). Les bleus de cuivre, dont la solidité est remarquable, sont le fruit d’une recette perdue aujourd’hui. Le lapis-lazuli des peintres médiévaux était aussi utilisé par les Égyptiens et pourrait être comparé au mystérieux bleu égyptien. Pour ce qui est du vert, ils utilisaient un vert également tiré du cuivre, mais avec une solidité inférieure au bleu.

 

La Grèce et la Rome antique : À l’époque d’Apelle, seulement quatre couleurs étaient utilisées; du blanc (Terre de Melos à base de carbonate de chaux), de l’ocre jaune (Sil attique), du rouge (Sinopis pontique) et du noir (Noir de fumée: Atramentum). Plus tard, la palette des Grecs et des Romains s’enrichit et la céruse (blanc de plomb) apparaît. Il fut aussi utilisé comme fard à cette époque, malgré sa grande toxicité connue aujourd’hui. Ils fabriquaient aussi un rouge grâce à l’action de la chaleur sur la céruse. Un jaune plus vif que l’ocre (le massicot) fut également produit à cette époque à l’aide d’oxyde de plomb. Pour ce qui est du bleu, les Grecs et les Romains se procuraient à Alexandrie le fameux bleu de cuivre égyptien. Pour les verts, les anciens utilisaient un vert de cuivre, un vert de gris et la terre verte. Ils savaient également comment utiliser les laques végétales et animales, dont le purpurissum (pourpre) qui était une des plus belles couleurs végétales.

 

La période médiévale : La palette des premiers peintres à l’huile était très semblable à celle des anciens. Ils utilisaient des terres pour les jaunes, les rouges et les bruns. Couleurs solides, mais peu éclatantes. Ils utilisaient aussi des couleurs instables tirées du plomb (cinabre, minium) ou de l’arsenic (orpiment). Ils utilisaient aussi quelques laques végétales et animales qui offraient des couleurs plus vives, mais qui étaient malheureusement très fugaces. Le lapis-lazuli était conservé dans la palette des artistes, mais pour le vert, aucune couleur plus stable n’est venue remplacer les verts de cuivre.

 

La renaissance : Les écrits de Cennino Cennini nous ont laissé de précieuses informations sur les techniques des peintres de la renaissance. 

Voici les couleurs utilisées par les peintres de la renaissance:

 

Noirs : Seulement des noirs minéraux et végétaux. Aucun noir animal connu depuis l’Antiquité n’est mentionné.

  • Pierre noire tendre (Oxyde minéral)

  • Noir de sarments de vigne calcinés

  • Noir de cosses d’amandes calcinées

  • Noir de fumée de graines de lin

 

Rouges :

  • Sinopia (Ocre rouge, oxyde de fer)

  • Cinabrese (Sinopia et blanc)

  • Cinabre (Sulfure de mercure naturel, équivalent au Vermillon)

  • Minium (Oxyde de plomb)

  • Sang-dragon (Laque résineuse)

  • Laque de garance

 

Jaunes :

  • Ocre jaune (Oxyde de fer)

  • Giallorino (Jaune de Naples, antimoine de plomb)

  • Orpiment (Souffre et arsenic)

  • Safran (Végétal)

  • Risalgallo  (Minéral, chaux vive et arsenic)

  • Arziza (Gomme gutte)

 

Verts :

  • Terre verte (Protoxyde de fer)

  • Vert azur (Oxyde de cobalt)

  • Vert de gris (Acétate de cuivre)

 

Bleus :

  • Bleu outremer naturel (Lapis-lazuli)

  • L’azur d’Allemagne (Oxyde de cobalt)

La fabrication des pigments

 

Les pigments naturels (minéraux) : Les terres sont lavées une première fois (débourbage), puis séchées. Elles sont ensuite concassées et pulvérisées, puis lavées de nouveau. Elles sont ensuite triées par ordre de finesse. Afin d’obtenir une qualité supérieure, elles peuvent être pulvérisées une seconde fois.

 

Les pigments calcinés : La calcination des terres se fait sur plaques métalliques ou en caissons fermés. La calcination donne une couleur sensiblement différente à celle d’origine. L’ocre jaune une fois calcinée devient de l’ocre rouge.

 

Les pigments inorganiques synthétiques : Les couleurs artificielles minérales peuvent être fabriqués à l’aide de deux techniques différentes : par voie sèche ou par voie humide. Le procédé par voie sèche s’applique à la fabrication d’un petit nombre de pigments, comme le blanc de zinc et l’outremer artificiel. Le procédé par voie humide est le procédé avec lequel des réactions chimiques de double décomposition produisent un corps insoluble (pigment). Par exemple, l’hydrogène sulfuré dirigé dans une solution de chlorure de cadmium produit un précipité jaune (jaune de cadmium). Une fois la précipitation réalisée, on passe au lavage, au filtrage, au séchage, au concassage et au tamisage des pigments.

 

Les laques : On obtient une laque en fixant une matière colorante naturelle, ou artificielle, sur un support. Ce dernier varie selon les matières colorantes employées (animales, végétales ou minérales). L’alumine est une matière amorphe idéale et sert de support pour la plupart des laques.

 

Quelques familles de pigments 

 

Les terres naturelles (Minéral)

Toutes les terres fournissent des couleurs d’une solidité remarquable, seules la terre d’ombre et la terre de Sienne naturelle sont à déconseiller, à cause de leur trop grande absorption d’huile au broyage et de l’oxyde de manganèse qu’elles contiennent. Elles ont un effet de granulation lorsqu’on les travaille trop. Texture crayeuse. 

 

 

 

 

Les cadmiums (inorganique synthétique)

Composées de sulfure de cadmium, les couleurs de cadmium offrent une série de jaunes et de rouges très éclatants, opaques, colorants et solides. Ces couleurs sont fabriquées à partir de minerai de zinc contenant du cadmium. Le minerai brûlé donne des croûtes très riches en cadmies, dont la poudre colorante est ensuite extraite. À proscrire avec le blanc de plomb.

Azoïques

Pigments organiques synthétiques. Classe de pigments qui couvre le plus grand spectre de couleurs (avec les anthraquinoniques). Vaste famille qui comprend des pigments et des colorants. Les azoïques sont classés en plusieurs catégories : monoazoïques, disazoïques, triazoïques et polyazoïques.

 

 

Les laques 

Extraits tinctoriaux végétaux ou animaux fixés sur une substance amorphe. Peu solides à la lumière, les laques de garance passent pour les moins mauvaises. À proscrire avec le blanc d’argent. 

Anthraquinoniques 

Pigments organiques de synthèse non classiques(1868). Classe de pigments qui couvre le plus grand spectre de couleurs (avec les azoïques): rouge, violet, jaune, orange et bleu. Leur teinte n’est pas toujours très vive, mais certains, comme le PR168 et le PR177, sont d’une pureté remarquable. Leur pouvoir couvrant est faible, mais se développe après le broyage, car ces pigments sont assez difficiles à disperser. Tenue à la lumière et à la chaleur excellente. Fabrication complexe, prix élevé. Ils se subdivisent en plusieurs groupes : aminoanthraquinones, flavanthrones, indanthrones et anthraquinoniques.

 

 

Choisir sa palette de couleurs à l'huile

 

Liste des couleurs à proscrire de la palette à l’huile:

 

  • Tous les chromates de plomb (Jaunes) : Fugaces à la lumière. Noircissent au contact du souffre.

  • Les laques (Jaunes, brunes et rouges) : Fugaces à la lumière. Ne sèchent jamais à fond (peu  siccatives)

  • Le vermillon naturel (sulfure de mercure) : Manque de fixité à la lumière. Noirci au contact du plomb.

  • Le violet de magenta (à l’aniline) : Fugaces à la lumière.

  • Le vert de Véronèse (aceto-arséniate de cuivre) : Très sensible au contact du plomb et du souffre. Risque de noircir.

  • Le vert minéral et le vert de sheele (arséniate de cuivre) : Très sensible au contact du plomb et du souffre. Risque de noircir.

  • Le vert anglais (chromate de plomb et cyanure de fer) : Couleur très instable et dangereuse dans presque tous les mélanges.

  • Bleu de Prusse (cyanure de fer) : La couleur la plus envahissante de la palette; il coule dans les couches inférieures et se répand. Il devient instable lorsqu’il est mélangé au blanc.

  • Toutes les couleurs à l’aniline: Ne résistent pas à l’action de la lumière. 

 

 

Liste des couleurs à utiliser avec parcimonie:

 

  • Terre de Sienne naturelle (oxyde de fer et silice): Trop avide d’huile au broyage. Granulation quand on la travaille après un certain temps.

  • Les terres d’ombre naturelle et brûlée (oxyde de fer, silice et manganèse) : Elles ont la réputation de repousser lorsqu’elles sont broyées à l’huile. Granulation quand on la travaille après un certain temps.

  • Les terres de Cologne et de Cassel : Fugaces.

  • Le brun Van Dyck (oxyde de fer et carbone) : Instable dans les mélanges.

  • Le violet de mars (oxyde de fer, cobalt, alumine) : Instable dans les mélanges.

  • Le violet minéral (sulfure de sodium et silicate d’alumine) : Instable dans les mélanges.

  • Le violet d’outremer (sulfure de sodium de silicate d’alumine) : Instable dans les mélanges.

  • Vert de cadmium ou vert permanent (sulfure de cadmium, oxyde de chrome) : Fixe à la lumière, mais instable dans les mélanges.

  • La terre verte (protoxyde de fer) : Peu couvrante, contient beaucoup d’impuretés et solidité contestée.

  • Le vert Malachite : Fixe à la lumière, mais instable dans les mélanges.

  • Le bleu outremer synthétique : Fragile aux moisissures et aux champignons (maladie de l’outremer). Il contient du souffre; incompatible avec le blanc de plomb. 

 

 

 

 

Les couleurs les plus stables à l'huile:

 

Blancs :

  • Blanc de plomb : Pâte très dense, très couvrante et très siccative (toxique et incompatible avec les couleurs qui contiennent du souffre)

  • Blanc de titane : Blanc de densité moyenne, très couvrant et de bonne siccativité. Stable dans tous les mélanges.

 

Jaunes :

  • Oxydes de fer : Tous les ocres et les terres dérivées de l’oxyde de fer sont absolument fixes à la lumière et stables dans les mélanges.

  • Jaune azo : Très stable à la lumière, mais peu siccatifs.

 

Les ocres et les terres d’origine :

  • L’ocre jaune, l’ocre de ru et l’ocre rouge, la terra rosa naturelle et la terre de Sienne brûlée : Belle pâte couvrante très siccative. Bonne solidité.

 

Les couleurs de mars (PR101) :

  • Le jaune de mars, l’orange de mars, le rouge de mars, le rouge indien, etc. : Toutes ces couleurs sont absolument fixes à la lumière et stables dans les mélanges. Plus vives et colorantes que celles d’origine. Bonne siccativité.

 

Les cadmiums :

  • Les jaunes de cadmium : Très fixes à la lumière, et stables dans les mélanges, sauf avec le blanc de plomb. Surtout pour le jaune citron et clair.

  • Les rouges de cadmium : Très fixes à la lumière, et stables dans les mélanges, sauf avec le blanc de plomb. Stabilité supérieure aux jaunes de cadmium, mais moins siccatifs.

 

Violets :

  • Violet de cobalt : Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges. Moyennement couvrant. Siccativité moyenne. Le violet de cobalt clair est moins stable que le violet de cobalt foncé.

  • Violet de dioxazine : Bonne résistance à la lumière, mais celle-ci peut varier dépendamment des impuretés. Très bon pouvoir colorant.

 

Verts :

  • Vert oxyde de chrome : Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges. Pâtes très siccative, onctueuse et couvrante.

  • Vert émeraude : Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges, mais peu couvrante. Pâte peu siccative et fragile, mais peut être améliorée avec l’ajout de blanc d’argent.

 

Bleus :

  • Bleu d’indanthrène: Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges. Pouvoir colorant très fort.

  • Bleu de phtalocyanine : Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges. Très bon pouvoir colorant.

 

Noirs :

  • Noir de mars : Le plus stable des noirs. Très siccatif.

  • Noir d’ivoire : Fixe à la lumière et stable dans tous les mélanges, mais peu siccatif.

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